Elevage Cocker

70 cadavres de chiens chez un vétérinaire


Sans les vétérinaires le trafic d'animaux aurait du mal à exister,
là on touche le fond.

Comme dans toutes les professions vous avez toute la panoplie humaine chez les vétérinaires, donc comparez-les et n'hésitez pas à prendre plusieurs avis.

Les gendarmes de Versailles ont découvert hier près de 70 cadavres de chiens chez un vétérinaire de Saint-Cyr-l'Ecole (Yvelines). L'homme faisait l'objet d'une enquête menée depuis plusieurs mois par un juge de la Marne.
C'est lors d'une perquisition effectuée mardi dernier par les gendarmes de la section de recherches(SR) de Reims (marne) qui enquêtaient sur une affaire d'acquisitions douteuses de chiens, qu'a été découvert un " véritable charnier ", selon les termes d'un enquêteur, dans le cabinet du praticien à Saint-Cyr-l'Ecole.
A l'issue de la perquisition, Henri Viatte, âgé d'une cinquantaine d'années, avait été placé en garde à vue 36 heures, avant d'être remis en liberté, et des documents ont été saisis dans son pavillon de la région de Versailles.
Selon le commandant de la SR de Reims, cette découverte est " accessoire de la véritable enquête qui dure depuis huit mois et porte sur un trafic de ventes et d'achats d'animaux ". Selon cette source, " d'éventuelles ramifications (de ce trafic) à l'étranger sont en cours d'examen ", par un juge de Châlons-en-Champagne (Marne) en charge de l'instruction.
Hier, munis de combinaisons blanches, de masques et de gants de protection, les gendarmes de Versailles, aidées d'employés d'une société spécialisée dans la désinfection, ont extrait de la cave de la maison et déterré du jardin les corps des animaux morts.

Analyses en cours

Au total ils ont retiré, au cours de la journée, près de 70 cadavres de chiens, principalement de grandes tailles, et de toute races ainsi que quelques chiots, dont les plus anciens étaient là depuis dix ans, comme l'aurait confié à un enquêteur le vétérinaire qui assistait aux opérations.
Dans un congélateur du pavillon délabré abritant le cabinet du praticien, qui exerçait encore la semaine dernière, les gendarmes ont également retrouvé deux chiens morts qui ont été dirigés vers l'école vétérinaire de Maisons-Alfort (Val de Marne) pour être autopsiés.
Dans le pavillon, d'où s'échappait une odeur pestilentielle, régnait " un grand désordre " selon une source proche de l'enquête, et de la salle de consultation ressemblait à " une étable mal tenue ".
Cette macabre découverte a donné lieu à l'ouverture d'une enquête préliminaire confiée aux gendarmes de Versailles et, selon le parquet des Yvelines, des analyses sont actuellement en cours. Elles devront déterminer la provenance des chiens , les causes du décès des animaux ainsi les raisons pour lesquelles le vétérinaire les aurait gardés chez lui en infraction aux dispositions du code rural.
Selon les premiers éléments de l'enquête, Henri Viatte aurait déclaré qu'il s'agissait " d'animaux en fin de vie " et qu'il aurait agi par négligence.
Depuis plusieurs années, des pétitions et des plaintes de riverains, excédés par les mauvaises odeurs provenant du cabinet, auraient circulé dans le quartier.
L'Association contre le trafic des animaux de compagnie des Yvelines a d'ores et déjà décidé de déposer une plainte avec constitution de partie civile pour mauvais traitement à animaux.