Elevage Cocker

Le cocker "chenapan" 

  • Un cocker qui vous regarde avec toute la misère du monde dans les yeux est un chien auquel il est difficile de résister et qui fait naître en vous un sentiment de culpabilité intense. Résister à ces yeux, c’est faire preuve de grande volonté ; mais avec le cocker, cela ne suffit pas, il a d’autres armes pour vous faire céder et la plus gênante est son insistance. Si malgré tout, vous résistez encore à l’envahisseur, il emploiera la ruse, la discrétion, la légèreté d’une plume pour obtenir de vous ce qu’il désire. Difficile d’y croire ? Exemple : Le chiot veut monter sur le canapé à côté de vous. Il se met devant vous dans une attitude des plus contrariées et des plus tristes en vous gratifiant de petits coups de museau pour attirer votre attention. Que faites-vous alors ? Une caresse discrète, c’est l’encourager à persévérer. Alors, d’une voix ferme, vous laissez parler votre autorité : NON. Vous n’avez toujours pas craqué et il ne vous reste plus qu’à passer à la phase suivante : secouer votre chien par la peau du coup en le remettant dans son panier : VICTOIRE !
  • QUE VOUS CROYEZ ! ! Pour le cocker, c’est un face à face avec son maître et cela le stimule et puis si vous baissez les bras, il aura gagné sur toute la ligne. Donc ce petit cocker est encore devant vous et le canapé. La phase suivante est souvent plus violente mais efficace : vous prenez votre journal sans le rouler et vous frappez le chien en faisant un maximum de bruit. ENFIN TRANQUILLE ! ! ! Vous vous plongez dans votre émission préférée jusqu’au moment où vous vous rendez compte qu’un poids pèse sur vos chevilles. Mais qu’est-ce donc ? Un cocker couché affectueusement au travers de vos jambes. Eh oui, c’est cela un cocker… Ce manège va se répéter plusieurs fois jusqu’à ce qu’un des deux protagonistes cède : NE VOUS LAISSEZ PAS ABATTRE, au bout de quelques jours, votre cocker aura compris l’interdiction. Pendant ce laps de temps, vous pourrez constater que votre cher compagnon va tenter par tous les moyens de réduire votre travail à néant en usant de ruses de sioux pour vous prendre à revers ou par surprise.
  • SI VOUS N’AVEZ PAS CEDE, DITES-VOUS BIEN –ET TRES VITE- POURVU QUE CA DURE ! ! ! Ah ! J’oubliais, un cocker qui se blottit délicatement dans le creux de vos bras est une sensation très agréable. Ce n’est qu’un instant plus tard que – mais oui il n’est pas à sa place. Mais c’est tellement bon que vous le gardez malgré tout contre vous. Cela s’appelle la Victoire du Cocker! INCROYABLE, NON EXTRAORDINAIRE. MAIS N’OUBLIEZ PAS LE PRINCIPAL!

CELA DEPEND DE VOTRE VOLONTE ET DE VOTRE PATIENCE CAR LE COCKER LUI N’EN EST PAS DEPOURVU ! ! ! ! !

 

 Clôture 

  • Le cocker n'est pas fugueur, mais une chienne en chaleur chez le voisin d'en face c'est vachement tentant ! ! ! Un chat qui traverse le gazon que l'on va s'empresser de courser pour lui apprendre les bonnes manières. La balle de votre rejeton que l'on poursuit sur la route. Et puis il faut bien vous dire que cela empêche le chien du voisin de faire ses crottes sur votre gazon car il trouve celui-ci plus vert que le sien. Et n'oublions pas l'obsédé du quartier qui saute sur toutes les chiennes en chaleur, zut ou est ma fi-fille ?